PROGRAMME IDEAL et GRATUIT pour le 18 juin 2011
10h = Une petite balade commentée par Tiodave à Marcelcave pour la journée des Rencontres de la Forme. Ensuite, jeux picards, marché de tradition, tests sportifs et restauration sur place
14h = On est le 18 juin, anniversaire de l’Appel du Général De Gaulle ! Pourquoi pas une visite du Bosquel détruit en 1940 et reconstruit avec des principes novateurs.
17h = Direction le quartier Saint Acheul d’Amiens et le Street Shows de la Fête dans la Ville.
20h30 = Qui dit Amiens, dit Lafleur… Le banquet de conteurs du Festival Chés Wèpes à Naours rend hommage à Frédéric Domon dit Ch’Lafleur. NB : Les conteurs mangent et racontent leurs diries devant vous !
22h/23h = retour au Cirque d’Amiens avec la Fête dans la Ville
Rien à faire dimanche ?!!, passez voir à partir de 15h la scène picarde de la Fête dans la Ville (devant le palais de justice) avec Jean-Louis Tetard et Ch’Lanchron.
TOUT CELA EST GRATUIT !!!!
Visite guidée de Marcelcave 18 juin 2011
Dans le cadre de la journée des Rencontres de la Forme 2011, l’Union Sportive de Marcelcave propose une balade commentée du village reconstruit après 1918 avec ses traditions picardes. Durant la journée, nombreuses animations (sports, marché, jeux picards, etc..)
Gratuit – Rendez-vous devant l’église à 10h
Renseignements : 03 22 42 13 96
Cours de picard IUTA à Plachy-Buyon
PIC = Verlée dins ch’poéyis ed Pierre Duquet
Ech preume de juin, ch’étoait ch’darin cours ed picard pour nous eutes avuc eune verlée rédeuse à Plachy, poéyis de ch’Marister ed Creuse, Pierre Duquet.
Rindez-vous à ch’parquinge de ch’Campusse por co-caretter chés gins. Os étoèmes point mille, point chint, jusse assez por foaire les doégts d’une main sins peu.
Tiodave, il étoait avuc esn ami Sam pi y avoait itou Christiane pi Cédric.
Ch’est Christiane qu’ale o prins Cédric dins s’carette. Ale vnoait ed foère des courses. Ch’cadot à reules, il o été ermisé dins ch’coffe avuc des concombes espagnols ! Ale o peur d’érien, Christiane !
Tchinze minutes ed route pi nous vlo à Plachy. Os y rtreuvons Françoèse. Tiodave il o infiqué es castchète maronne pi nous vlo parti.
Os dvisons ed Martin qui l’o coeupé sin mantieu. Os parlons ed l’église. Tiodave, y nous o lit « Aboèsse ech drop » qui parle d’un interremint mouveminté à Plachy.
El mairerie ed 2004 avuc sin mur in coeuchètes ed Lafleur (rouche pi blanc).
« Rindez-vous compte, meume ech warde-mahon, il o sin burieu eddins ! » nous dit eune élève qu’ale étoait vnue eune fois à l’permanince.
Os prindons el rue de ch’ Pont pour erbéyer des moésons vièles pi neuvèles.
Chés quaterlangues is étoètent lo : « Cho, est affreux ! – Bé qu’ale est rétuse, el moéson-lo ! »
Os trécopons el Selle por arriver à Tchou Plachy.
Pis lo, ch’calvaire il o cminché ! Comme un tchien fou, un joène épiné, no joène à cadot qui coeupe, qui trécope el route pour prinde des fotos d’eune rose, d’un pan d’mur in torchis. Soin à chés carètes !! Wate, il o des reus li itou !
El plache de Tchou Plachy, Frinçoèse ale ne l’erconnoait point sins ses barnums de l’fiète ed chés plantes. Pi ch’Christ au bout del plache, porquoé qu’il o quate cleus à l’plache ed troés ? Tiodave i donne chés esplications picardes pi foait el lirie dsur chés calorines ed Plachy.
Un décatour pèr el Coulée Verte pi nous vlo à Prouzel.
Coèr no galibier qui lusine à miler toute pi nous vlo edvint l’moéson de ch’Marister ed Creuse. « Mi, j’prinds eune foto de s’moéson ! I mérite bien cho ! » qu’ale dit Christiane.
« Quoé que ch’est qu’el cminée, la-bos ? » qu’ale ermarque Frinçoèse.
« Patienche, os y arrivons ! » foait Tiodave.
« Soin à ti, n’vo point t’noéyer ! » qu’ale crie Christiane in béyant Cédric s’rapprochant in molé d’trop de l’ieu à ch’barrage pour l’ouchine ed Prouzel.
Os sommes tertous émotionnés quind Tiodave nos lit « Chés chuques à Julia » edvint l’boulingerie. Des zans, des ringolinches, de djimeuve qui rapassent ed nos souvenanches de jonnesse à nos lippes.
L’ertour à Plachy, des bés pi l’promèche ed s’ervir au moédeut obin à ch’cours de picard ed l’IUTA. Eune fin bièle verlée rédeuse, rieuse pi amiteuse qu’ale o du foère gramint du plaisi à Pierre Duquet, ch’marister ed Creuse qu’il l’o seurmint milé de ch’coplet ed ses calorines.
Inscription au cours de picard à l’IUTA 2011/2012 = secretariat-iuta@u-picardie.fr
Prochaine visite de Plachy avec l’OT de Conty en octobre,
renseignez-vous au 03 22 41 08 18
FR = Visite du village de Pierre Duquet
Ce premier juin, c’était le dernier cours de picard pour nous avec une balade littéraire à Plachy, village de ch’Marister ed Creuse, Pierre Duquet.
Rendez-vous au parking du campus pour le covoiturage. Christiane range le fauteuil du plus jeune de nos élèves dans son coffre à côté des concombres espagnols. Même pas peur, Christiane !
15 minutes de route et on rejoint Françoise.
Commentaire sur l’église, Martin et son manteau et Tiodave qui nous lit un texte en picard sur un enterrement mouvementé à Plachy. La mairie de 2004 avec son mur en « chaussette de Lafleur » (rouge et blanc) « Rendez-vous compte, même le garde-champêtre a son bureau ! » nous précise une élève venue une fois à la permanence de la mairie. Nous remontons la rue du Pont.
Commentaires sur les maisons : « Elle est affreuse ! …. Tiens, elle est belle, celle-là ! »
Notre Cédric balade son fauteuil de roses en pan de mur en torchis pour prendre une photo.
Nous arrivons à Petit-Plachy. Françoise ne reconnaît pas la place qui accueille chaque année la fête des plantes. Et le calvaire, pourquoi a-t-il quatre clous à la place de trois ? Tiodave en donne les explications bien picardes. Lecture par Tiodave d’un texte de Pierre Duquet sur les peupliers de Plachy.
Un détour par la Coulée Verte et nous voilà à Prouzel.
On découvre la maison natale de Pierre Duquet et Christiane en fait une photo : « Il mérite bien cà ! ».
« Tiens, c’est quoi cette cheminée ? », remarque Françoise. « Patience, on y va » rassure Tiodave.
« Attention, ne va pas te noyer ! » crie Françoise en voyant Cédric s’approchant du barrage sur la Selle de l’ancienne usine de papeterie.
Nous sommes tous émus en écoutant Tiodave lire le texte sur « les bonbons de Julia » devant la boulangerie. Des goûts de zans, de réglisse, de guimauve nous font saliver.
Retour à Plachy, bisous et promesse de se revoir en été ou à la rentrée pour le cours de picard de l’IUTA.
Une promenade de découverte avec ses rires et sa bonne humeur qui a du faire bien plaisir à Pierre Duquet perché tout là-haut sur ses peupliers (calorines).
Fédération Française de Balle à la Main
CALENDRIER DE LA BALLE A LA MAIN
Arméno del Plote à l’Main
4 juin 2011 : Challenge Franco-Belge à Beuzet (commune de Gembloux – Belgique)
26 juin 2011 : Challenge Martens – Coffin à Parvillers-le-Quesnoy (80)
3 juillet 2011 : Coupe de France à Avricourt (60)
24 juillet 2011 : Challenge Rejean Delgove à Hangest en Santerre (80)
14 août 2011 : Challenge de la Mairie à Aubigny (80)
21 août 2011 : Coupe de la Somme à Hangest en Santerre (80)
28 août 2011 : Challenge Leturcq à Rosières en Santerre (80)
3 septembre 2011 : Coupe de l’Oise à Hardivillers (60)
4 septembre 2011 : Challenge Dubus – Contant à Fouilloy (80)
Venez découvrir et rejoindre ce sport picard !!!
secretaire@ffbm.fr
http://www.ffbm.fr
Verlée au Bosquel – 18 juin 2011
LE BOSQUEL : VILLAGE DU 20ÈME SIÈCLE
Samedi 18 juin 2011 : Le Bosquel – Rendez-vous à 14h à l’église
Verlée de village commentée par Tiodave
Commentaire sur l’histoire du village et le drame de 1940 et parcours dans les rues avec explications sur les principes architecturaux de Paul Dufournet qui sont à l’origine de sa reconstruction.
Exposition de cartes postales d’avant-guerre et projection d’un documentaire.
Organisée par la Communauté de Communes de Conty et l’Office de Tourisme de la Vallée de la Selle
GRATUIT – Inscriptions : Office de Tourisme de la Vallée de la Selle au 03 22 41 08 18
Bé! des canchons…
En vente en ligne depuis le 8 avril, Bé ! des canchons… de Tiodave est un recueil de textes de chanson en picard.
Tiodave, sa langue grand-maternelle est le picard.
Originaire de Harponville, il entend le picard au quotidien dans les années 80, dans sa famille, dans la rue, chez les voisins. C’est surtout sa grand-mère, ne parlant que le picard, qui va continuer à lui glisser dans l’oreille le naturel de la langue jusqu’en 2006. Au cours de ses études universitaires en Lettres et Arts à Paris, il ressent le mal du pays et c’est en 1992, à 20 ans, qu’il écrit son premier texte en picard.
15 ans de parcours picardisant
Grâce à Laurent Devime, conteur et marionnettiste picardisant, il découvre les soirées picardisantes et les acteurs de la langue régionale. De 2003 à 2005, son spectacle « Liries ed jonne » est présenté dans une dizaine de villes de la Somme. C’est ensuite pour Ozyvo, en 2008, qu’il écrit des chansons. Il écrit ou traduit depuis des chansons en picard pour Adrien Helminiak, Jean Caron ou Corwynn.
Son recueil rassemble des textes de chanson, dont il est l’auteur, en picard mais aussi en français. « Pourquoi ne pas avoir mis la partition ?! En fait, je ne souhaite pas que les paroles soient figées avec une seule musique. C’est une tradition picarde de reprendre les paroles selon différents airs de musique. » nous dit Tiodave.
Parlant de la crise, des boites, du marché du Colvert (à Amiens- Nord), de l’amour et bien entendu de la langue picarde, c’est plus de 30 textes très contemporains qui sont laissés à l’imagination des compositeurs et chanteurs de notre région.
Bé ! des canchons… de Tiodave – 12 € – 67 pages
Reportage
Diminche 10 d’avri, Tiodave pi Adou is étoètent chés estars. Serial Crieur, ch’slammeu picard i nous o flimé dins un erportage pour el DRAC (chés affoères tchulturelles ed France). Os o parlé d’Ozyvo, l’achuchon de jonnes picardisants pi itou des canchons de ch’groupe.
Vlo eune tchotte partie de ch’flim.
El canchon « T’in brais » avec el musique d’Adou (Adrien Helminiak) pi chés paroles ed Tiodave (David Lefèvre)
Clip ou scopitone (pour chés viux) sur eune pécavie ed Serial Crieur pi ahansé pèr Didier Clark ed Fish (pichon in inglais)
Gazette d’Avril
Des pendaisons de crémaillères à foison !… avec les ateliers patrimoine enfant de l’Office de Tourisme Corbie Bocage Trois Vallées et la sortie d’un recueil de chansons picardes.
Découvrez tout cho avec la Gazette Grébénote d’Avril…
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Découverte d’un village disparu dans la Somme
On ne le sait que maintenant mais c’est pas moins de 3 découvertes majeures qu’a fait le professeur Cafernaut, maitre de conférence en archéologie à l’université Paris XIV-Beaubourg, et qui travaille depuis plus de 20 ans sur les lieux culturels disparus.
Une statue de Sainte Védastine en noisetier datant du 2ème siècle
Le 2 octobre 2010, en sondant les marais de la Vimeuse à Fouilloy L’Estreu à la recherche du village de Raidry, célèbre pour son marché, Mr Cafernaut a découvert une statue haute d’un mètre de Sainte Védastine. L’œuvre est taillée dans un tronc de noisetier et pèse près de 50 kilos. Elle pourrait dater du IIème siècle. Presque déçu, Mr Cafernaut nous signale : « Oui, c’est une belle découverte mais Raidry reste à découvrir ! »
Gardincourt, enfin situé !!!
Continuant ses fouilles exploratoires, dans les environs, il a découvert que cette statue venait de l’ancienne église de Gardincourt ! En effet, les fondations d’un bâtiment jouxtaient cette statue et une stèle en latin avec l’inscription « ECCLESIA DUCASSIAE DE GARDINUS CORTIS ». Dans la culture picarde, on se moquait de Gardincourt selon l’adage « Mes vacances à Gardincourt, 8 jours dans ch’gardin, 8 jours dans la cour ». Les fondations d’une grande maison seigneuriale l’expliquent. Dans le jardin, on y trouve une source avec un bassin pour se baigner et dans la cour du château, on trouve un parterre recouvert d’une couche de sable qui devait servir pour s’exposer à la chaleur du soleil. Le pèlerinage de Saint Védastine devait donc consister en des ablutions durant les premiers jours suivi d’exposition au soleil les jours suivants.
Une espèce d’oiseau disparu
Le professeur Brogne, biologiste de l’Université d’Amiens – Queensland en Australie, a étudié les squelettes de nombreux oiseaux trouvés dans le dépotoir du site. Il est formel. Il s’agit bien de bitardes (bitarda corbea ovus), une espèce d’oiseau locale disparu au 7ème siècle. « La seule sous-espèce qui existe encore, c’est les bitardes appelées « corbeaux » de la Tour de Londres ! » nous indique Mr Brogne.
Article du journal « Le Dentelin Libéré » – avril 2011
Ertour dsur ch’cabaret picard ed Camon
PIC = Pus ed 100 parsonnes qu’is étoètent lo… Des gins evnus à vélo d’Corbin, d’eutes du Pas-de-Calais, des gins d’Amiens pi d’alintour. Ch’menu, il étoait fin racachant. Sérial Crieur, ech slameu, i nous o déclatché ses poèmes dsur chés gins qui sont jaloux del Picardie, des histoères ed coéchon à n’in perde sin (l) art. Vincent Goujeat, ch’conteu, i nous o foait el juographie picarde à ch’ pos d’Garguanta pi des diries fin rétuses ed vieus d’mer. Infin Ozyvo is cantoètent des cots crapés pi un bieu momint avuc el canchon « Quizas, quizas, quizas » terduite in picard « Pétète, probabe, feut vir ». Ch’étoait itou el réponse ed Bruno Caudelle, ch’dirigeu du cinte tchulturel Nymphea ed Camon à l’tchestion d’savoèr si n’éro un eute cabaret l’énée prochaine. Pétère, probabe, feut vir….
FR = Venus à vélo de Corbie, du Pas-de-Calais ou plus simplement d’Amiens et des environs, ils étaient plus de cent spectateurs. Le programme était appétissant. Sérial Crieur a slamé sur ces gens qui sont jaloux de la Picardie et parlé de cochonnailles à n’en savoir si c’est du (l’) art ou du cochon. Vincent Goujeat, le conteur, nous a fait comprendre la géographie de la Picardie à l’échelle d’un pas de Garguanta ou d’un saut de phoque de la Baie de Somme. Enfin Ozyvo a chanté ses sales chats et un beau moment avec la chanson « Quizas, quizas, quizas » traduite en picard. C’est d’ailleurs la réponse de Bruno Caudelle, directeur du centre culturel Nymphéa de Camon à la question de savoir s’il y aura un autre cabaret picard l’année prochaine… Peut-être, probable, faut voir…