Articles avec le tag ‘culture langue patrimoine picardie’
Marché du terroir Acheux en Amiénois 2015
El Ferme Grébénote sera présente sur le marché
avec ses nouveautés.
Nouveautés 2015 :
CD « Amuséon chante pour les enfants »: des chansons traditionnelles de Picardie
CD « Pipasso Pifano » : Un métissage en cornemuses de Picardie et flûtes du Brésil
CD « Cornemuse Picarde » : Album double CD avec un livret de 100 pages
Livre « Les Contes de la mère Oise » : Contes en picard et en français de l’Oise
Livre « 14/18 Picardie l’impossible oubli » : Photos et texte trilingue (français, anglais, allemand)
Visite guidée d’Harponville le 23 août 2015
Visite guidée d’Harponville le 23 août à 14h
Visitez le village d’Harponville avec un guide natif du lieu et parlant français et picard !
Le Grès Bénote, Véronique Vivien, les souterrains d’Harponville, l’eau qui coule en montant !
Avec des anecdotes, des dates historiques et autres,
Tiodave vous présentera Harponville et son patrimoine avec son œil curieux et picard.
Inscription obligatoire
au 03 64 25 35 58 ou grebenote@gmail.com
3 € la visite – gratuit pour les moins de 18 ans
Fête de la musique à Harponville – juin 2015
El Ferme Grébénote, lieu alternatif de la langue et la culture picardes, accueillera pour la troisième année consécutive la Fête de la Musique ce 21 juin 2015.
Deux talentueux joueurs de cornemuse picarde viendront spécialement de l’Oise.
Henri Jay, alias le bouquiniste de la rue Saint Leu d’Amiens, nous proposera des chansons pop anglaises « sucrées et sombres ».
Et Sam Corwynn, Harponvillois, nous surprendra de ses compositions contemporaines en musique minimaliste avec notamment une épinette picarde.
A partir de 15h – 3 rue de Varennes à Harponville
A vous vir diminche !
ICI Compte-rendu ICI
Exposition picarde BLEUSEVUE les 2 et 3 mai à HARPONVILLE
Exposition picarde BLEUSEVUE les 2 et 3 mai à HARPONVILLE
Quand la langue picarde rencontre des artistes plasticiens….
L’exposition BLEUSEVUE est la rencontre incroyable entre des artistes plasticiens d’Amiens (dessin, sérigraphie, sculpture, installation, etc..) et la langue picarde avec Tiodave d’Harponville. Venez découvrir un Lafleur sculpté par Sam Corwynn, un latuzé, un pipasso, eune bleusevue, eune muche ou encore l’croche à l’tonne en œuvres artistiques ! Et des rébus picards…
Cette « réderie » de mots picards est un projet culturel pour initier les jeunes générations à la langue et la culture picardes et provoquer la transmission entre générations. Ce projet a reçu le soutien financier du Conseil Régional de Picardie.
Les concepteurs de cette exposition =
EL FERME GREBENOTE est un lieu alternatif pour la Langue et la Culture Picardes, basé à Harponville avec
– Tiodave, picardisant de métier, enseignant le picard à l’Université d’Amiens et dirigeant d’une autoentreprise en Langue et Cultures Picardes
– Sam Corwynn, luthier d’instruments traditionnels picards (cornemuse, épinette, etc.) et formateur de jardin en permaculture
LES EDITIONS DU MONSTRE est un collectif d’artistes graphiques, basé au centre culturel de la Briqueterie d’Amiens. Ce collectif organise chaque année le festival « Micro-Machine » sur Amiens. C’est une maison d’édition alternative spécialisée en sérigraphie et impression artisanale.
Infos pratiques
Lieu de l’exposition = El Ferme Grébénote 3 rue de Varennes à Harponville
Exposition les samedi 2 mai et dimanche 3 mai de 14h à 17h.
Participation libre avec juste la tchotte pièche !
Infos – renseignement : 03 64 25 35 58 – grebenote@gmail.com
Site internet : BLEUSEVUE
Découverte d’un village disparu dans la Somme
On ne le sait que maintenant mais c’est pas moins de 3 découvertes majeures qu’a fait le professeur Cafernaut, maitre de conférence en archéologie à l’université Paris XIV-Beaubourg, et qui travaille depuis plus de 20 ans sur les lieux culturels disparus.
Une statue de Sainte Védastine en noisetier datant du 2ème siècle
Le 2 octobre 2010, en sondant les marais de la Vimeuse à Fouilloy L’Estreu à la recherche du village de Raidry, célèbre pour son marché, Mr Cafernaut a découvert une statue haute d’un mètre de Sainte Védastine. L’œuvre est taillée dans un tronc de noisetier et pèse près de 50 kilos. Elle pourrait dater du IIème siècle. Presque déçu, Mr Cafernaut nous signale : « Oui, c’est une belle découverte mais Raidry reste à découvrir ! »
Gardincourt, enfin situé !!!
Continuant ses fouilles exploratoires, dans les environs, il a découvert que cette statue venait de l’ancienne église de Gardincourt ! En effet, les fondations d’un bâtiment jouxtaient cette statue et une stèle en latin avec l’inscription « ECCLESIA DUCASSIAE DE GARDINUS CORTIS ». Dans la culture picarde, on se moquait de Gardincourt selon l’adage « Mes vacances à Gardincourt, 8 jours dans ch’gardin, 8 jours dans la cour ». Les fondations d’une grande maison seigneuriale l’expliquent. Dans le jardin, on y trouve une source avec un bassin pour se baigner et dans la cour du château, on trouve un parterre recouvert d’une couche de sable qui devait servir pour s’exposer à la chaleur du soleil. Le pèlerinage de Saint Védastine devait donc consister en des ablutions durant les premiers jours suivi d’exposition au soleil les jours suivants.
Une espèce d’oiseau disparu
Le professeur Brogne, biologiste de l’Université d’Amiens – Queensland en Australie, a étudié les squelettes de nombreux oiseaux trouvés dans le dépotoir du site. Il est formel. Il s’agit bien de bitardes (bitarda corbea ovus), une espèce d’oiseau locale disparu au 7ème siècle. « La seule sous-espèce qui existe encore, c’est les bitardes appelées « corbeaux » de la Tour de Londres ! » nous indique Mr Brogne.
Article du journal « Le Dentelin Libéré » – avril 2011